Interview Benjamin Villemagne : metteur en scène
Qu’avez-vous fait avant de devenir metteur en scène ?
Avant d’être metteur en scène j’ai fais quelques boulots d’étudiants. Après le bac je suis entré à l’université puis j’ai pris des cours particuliers. En tout, j’ai fait huit ans d’études. Mais il n’y a pas de formation particulière pour devenir metteur en scène.
Pourquoi avez-vous choisi ce métier ?
Avant j’étais comédien, je voulais prendre en main des projets et ne pas me faire guider. Je ne voulais pas ressentir cette sensation de frustration.
Quel sont les études pour devenir graffeur ?
Il n’y pas de formations, mais il existe des ateliers. En général, les graffeurs font les beaux arts. Pour être graffeur il faut aimer dessiner et aimer prendre des risques.
Comment avez-vous eu l’idée de mettre du graff dans votre exposition ?
Le graff c’est une forme d’art que j’apprécie particulièrement, c’était comme un défi pour moi de réussir à le mettre en place sur scène.
Depuis quand travaillez vous sur votre spectacle « la quincaillerie moderne » ?
On l’a créé en trois semaines, le spectacle est terminé depuis 2010. Maintenant c’est une tournée, on ne créé plus pour ce spectacle.
Comment avez-vous choisi vos deux graffeurs Pitre et Ankhone, et pourquoi ?
Pitre est un ami d’enfance il expose et affiche. Il a commencé le graff au collège c’est lui qui m’a fait découvrir le graff. Ankhone est un graffeur qui graffait à Lyon, j’aimais beaucoup ce qu’il faisait, je l’ai donc contacté. Ils font également des actions pédagogiques.
Comment décrieriez-vous votre spectacle ?
C’est un spectacle de peinture urbaine, avec de la musique et des vidéos dit « street art d’intérieur ».
A quel milieu votre spectacle s’adresse t’il ?
A tout le monde, à tous les âges.
Combien de litres de peintures sont utilisés pour votre spectacle ?
On utilise environ 10L de peinture et 2L d’encre de chine pour chaque spectacle.
Que signifie la phrase « l’encre va couler, c’est écris noir sur blanc » ?
Je vous retourne la question (rire).
Fanny&Léa